Jeudi 11 octobre 4 11 /10 /Oct 12:00

 

       

UN INCROYABLE POTENTIEL DE VICE

 

 

Pour Romain c’est clair. Il sent ainsi imperceptiblement le regard de Paul quitter le contact en glissant furtivement le long de son corps, jusqu’à ses mollets. Un glissement qui ressemble à une caresse. Son excitation monte d’un cran. Et toujours cette sensation si particulière connue avec quelques compagnons de cordées ou de refuges. 

 

Puis, brutalement, il réalise qu’il est en érection. Pas complète mais déjà bien marquée. Et qu’il n’a pas senti durcir. Erection qui lui indique sa chance : celle de faire l’économie de la majoration… et pourquoi pas du billet aussi. Oui pour cela il est vraiment prêt à beaucoup de choses. Peut-être même à tout.

 

Son esprit met le programme « toutes les audaces » en position « branché ». Il ne sait pas pourquoi, mais bien qu’il n’ait perçu aucun message de Paul, il est convaincu d’avoir trouvé LA solution. 

Sitôt dit, sitôt fait. Il enlève son sweat, défait ses baskets pour pouvoir poser ses pieds sur la banquette d’en face, replace ses cheveux. Comme un artiste dans sa loge avant le spectacle, il se prépare. Comme s’il l’avait déjà fait des centaines de fois. 

 

Il roule ses manches courtes pour mieux mettre en valeur ses biceps d’Apollon ; il dégage son T-shirt du short pour le remonter au-dessus de son ventre et laisser apparaître ses abdominaux ciselés ; abdominaux au milieu desquels coule un filet de poils bruns qui disparaît sous la ceinture de son short ; il prend une pose relâchée dans son fauteuil, presque lascive,  et installe négligemment ses pieds en biais sur la banquette d’en face ; comme un champion épuisé après une course. 

 

Mais la mise en scène ne serait pas complète sans le short. Ce short qui est même pour Romain la pièce-maîtresse du spectacle qu’il se sait prêt à improviser dès que Paul, le contrôleur, reviendra. Romain remonte les jambes du short pour laisser émerger ses cuisses puissantes et poilues. Enfin, il dégrafe le premier bouton de son short pour l’entrouvrir. Il laisse à peine entrevoir un bout du haut de son slip blanc, d’où émerge une prometteuse touffe de poils bruns. 

 

Puis jugeant que l’appât reste perfectible, il décide de baisser négligemment la ceinture de son short pour dégager sa taille. Il entrouvre davantage son short en baissant sa braguette à mi-chemin. Le slip devient ainsi davantage visible, tout comme la belle bosse qui pousse dessous. 

 

Romain recouvre la scène de la comédie qu’il se prépare à jouer d’un air de total détachement. D’un air de jeune homme rêveur s’oubliant dans la contemplation des paysages qui défilent sous ses yeux. Sa posture l’empêchant d’apercevoir le bout du wagon d’où Paul va apparaître, il craint que sa belle turgescence ne retombe si d’aventures Paul tardait à revenir. Il glisse alors sa main gauche dans la poche de son short et, à travers le tissu, ne tarde pas à trouver son chibre qui reste bien tendu et qu’il se met alternativement à caresser et pétrir. 

 

En attendant Paul, Romain se contemple. Il regarde la scène qu’il a concoctée. Il se sait beau. Troublant. Excitant. Il sent monter en lui ce sentiment diabolique qui peut le conduire à toutes les audaces. Et surtout à toutes celles qu’il n’a pas encore osées. Et, là, dans ce train paresseux qui traverse maintenant une campagne luxuriante, il se sait prêt à repousser une nouvelle frontière. Peut-être pas la relation avec un homme, Paul, là dans ce train. Mais à repousser une frontière dont il ignore encore la forme.

 

      A suivre....

 

 

Le prochain épisode bientôt : si obscène à 20 ans.                                                           

 

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L’auteur lira attentivement toutes les remarques ou commentaires concernant ses histoires. Les correspondances privées peuvent lui être adressées à   :  histoires.decoincees@gmx.fr

 

 

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Dimanche 7 octobre 7 07 /10 /Oct 12:00

 

UN JEUNE HOMME SUPERBE SAUTE DANS LE TRAIN

 

 

C’est ainsi que Paul qui profite tranquillement sur le quai des quelques minutes avant de donner le départ du train, voit arriver en trombe un Romain haletant,  ses beaux cheveux châtains épais s’ébrouant au vent au gré de sa foulée souple.

 

Romain remarque vite la tranquillité du contrôleur qui lui indique que le départ n’est pas aussi imminent qu’il le craignait. Il en profite pour ralentir sa foulée, traîne légèrement les pieds comme un champion à l’arrivée du 100 mètres et se dirige vers Paul. 

 

Le sourire de Romain, radieux et plein de fraîcheur, mêlé à son essoufflement, attise instantanément l’intérêt de Paul. Un sourire en coin à peine visible, il se dit « merveilleux métier ». Et il sent que, quoi qu’il se passe, le reste de la journée sera bon. Il visualise en une fraction de seconde, l’image de son corps svelte et racé. Lui aussi sait qu’il plaît, qu’il impressionne. Jusqu’aux hommes sans que cela traduise d’ailleurs forcément un désir sexuel de sa part.

 

La rencontre des yeux de Paul ne laisse pas, non plus, Romain indifférent. Bien que son esprit soit encore accaparé par le stress du retard, il peut quand même saisir dans ce regard cette virilité tranquille. Il aime cette sensation si particulière, rencontrée trop rarement, chez quelques compères d’escalade ; sensation de force ; sensation de point d’appui pour lui ; sensation où se mêle comme un appel à oser. Oser quoi ? il ne sait pas. Mais cette sensation a le même goût que l’excitation qu’il ressent quand un garçon ou une fille, un homme ou une femme, cède à l’une de ses audaces.

 

A peine arrivé à sa hauteur, Romain annonce qu’il n’a pas de billet mais qu’il a vraiment besoin de prendre ce train. Paul, presqu’impassible, lui dit de monter en accompagnant son invitation d’un geste franc de la main. Paul bondit littéralement dans la rame. Il laisse tomber tout aussi rapidement son sac à dos qu’il charge sur un porte-bagage et s’affale presque sur le premier fauteuil venu de ce wagon désert.

 

Pendant qu’il reprend son souffle, il se laisse gagner un bref instant par la sensation de soulagement qui monte en lui. Il a eu sa correspondance. Il peut désormais filer vers ses montagnes chéries. Mais cette douce sensation de plaisir est vite contrariée par ce maudit billet qu’il n’a pas pris et qui va lui valoir une 2ème majoration : il déteste gaspiller le moindre argent. A commencer  par ce genre de pénalités. 

 

Entre ses petits boulots et le généreux argent de poche fourni par ses parents, il n’a jamais manqué d’argent. Il se connaît généreux avec ses amis, sa famille. Mais gaspiller le moindre argent, le contrarie fortement. Et rapidement son cerveau enchaîne pour imaginer une échappatoire, une solution qui lui économiserait au moins cette « putain » de majoration. 

 

Pendant que Romain envisage toutes les possibilités, l’heure du départ est venue. Paul est remonté dans le train avec autant de maîtrise. Il se tient sur le marchepied, à côté du compartiment où s’est assis Romain. Son poignet large et hâlé tourne avec une précision parfaite la clé qui ferme les portes du train. 

 

Le train démarre et Paul se prépare à traverser le train pourtant quasiment vide. Procédure commerciale oblige. En passant au niveau de Romain, il marque un bref arrêt, le regarde comme s’il découvrait sa présence puis fait mine de se souvenir. 

 

Romain qui a senti l’arrivée de Paul le suit du regard dès son entrée dans le wagon. Son esprit qui travaillait à une solution pour éviter la désagréable pénalité, s’arrête net quand son regard rencontre Paul. Puis quand les regards se croisent. Aucun des deux n’a l’intention de passer le moindre message par les yeux, les gestes. Et pourtant quelque chose se passe. Leurs corps, leurs âmes se parlent.

 

A suivre....

 

 

Le prochain épisode bientôt : un incroyable potentiel de vice

 

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Jeudi 4 octobre 4 04 /10 /Oct 12:10

 

 

 

LE TGV RETARDAIRE ENTRE EN GARE

 

 

Pendant ce temps dans le TGV retardataire, un jeune homme trépigne devant la porte. Sac à dos en bandoulière ; prêt à courir pour tenter d’attraper ce TER. 


Il s’appelle Romain. Il a 20 ans. Son année de fac s’est très bien passée pour lui. Et après deux mois de travail d’été au guichet d’une banque et un passage de quelques jours dans la maison de campagne familial, il fonce maintenant, enfin, vers les vacances. Les siennes. Les vraies. 


Foncer. C’est bien le mot, s’il en fallait un seul, qui caractérise cet étudiant en école de commerce. Dans sa vie, ses relations amicales, ses loisirs, ses amours, Romain fonce. Dans un mélange, incroyable d’appétit de la vie, de curiosité… et parfois du culot le plus effréné.


Depuis toujours Romain sait qu’il plaît. Pour sa gentillesse et sa serviabilité ; pour sa belle gueule et son charme tranquille ; pour son intelligence lumineuse et son esprit d’équipe ; et puis, l’adolescence arrivant, pour son corps parfaitement développé et sculpté par une pratique passionnée de l’escalade et de la randonnée en montagne.


Enfant, il rougissait et s’intimidait de cette impression si flatteuse qui se dégageait déjà de lui. Puis, les années passant, le rougissement et l’intimidation sont devenus plaisir ; jusqu’à l’excitation et la lubricité décomplexées.


Pour le moment, son seul tourment c’est ce satané TGV en retard qui risque de lui faire rater sa correspondance et une journée de montagne. Une journée de montagne qui sera forcément belle. L’autre motif de contrariété c’est le billet de train. Billet du satané TGV qu’il a perdu il-ne-sait-où… et qu’il a dû payer à bord avec une majoration. 


Sur cette plateforme de train, Romain trépigne. Il est prêt à bondir dès l’ouverture des portes pour attraper ce TER. 

 

 

Le prochain épisode bientôt : un superbe jeune homme saute dans le train

 

 

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Dimanche 30 septembre 7 30 /09 /Sep 22:20

 

Nous sommes un dimanche d’août à la gare SNCF de St Raphaël. Ces derniers jours, le soleil a été brûlant ; comme il sait si bien l’être dans cette région dont chaque arbre, chaque pierre est gorgé de soleil. 

 

Depuis midi un vent fort s’est levé ; rafraîchissant l’air ; réveillant les esprits et les corps engourdis par la torpeur. 

 

Pendant ce temps le ballet des trains se déroule. Tantôt fluide, tantôt confus. Au gré des retards de trains qui décalent les départs et les arrivées des nombreux trains de retours de vacances. Mais le ballet fonctionne bien au milieu de spectateurs dont peu semblent apprécier les mérites du chorégraphe de ce ballet d’un genre particulier. 

 

Un TER entre en gare et vient troubler un des rares moments de calme de cet après-midi. Le train s’immobilise aussi vite qu’il a fait son entrée en gare. Arrêté sur une voie au fond de la gare, la scène donnerait presque l’impression d’une gare de campagne. 

 

Ses portes s’ouvrent et laissent descendre quelques rares voyageurs vidant davantage un train qui n’était déjà pas très chargé. Paul, contrôleur à mi-chemin de la trentaine, descend lui aussi sur le quai balayé par des rafales chaudes venues des terres.

 

Silhouette élancée ; ses cheveux bruns parfaitement coupés luisent légèrement dans la luminosité éclatante de ce milieu d’après-midi ; son polo et sa casquette lui donnent une allure élégante et racée. A laquelle s’ajoute une virilité tranquille et rayonnante. 

 

Le quai est désert. 3 voyageurs sont montés dans le train et attendent un départ qui tarde pour garantir une correspondance avec un TGV en retard. Paul aime cette ambiance sereine. Il se sent un peu l’auteur de cette tranquillité. Il aime son métier.

 

 

Un prochain épisode bientôt : le TGV retardataire entre en gare.

 

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Lundi 17 septembre 1 17 /09 /Sep 14:21

 

Des envies de rêveries ? des chaleurs ? des raideurs ? Des envies de vice ? Du même sexe ou de tous les sexes ?

 

Ce blog vous emmènera vers tout cela et bien d'autres choses, avec des histoires, brèves ou longues. 

 

Ces histoires partiront toujours d'une expérience de l'auteur. Expérience vécue par lui ou expérience à laquelle il aura assisté à l'occasion de ses multiples explorations curieuses.

 

L'auteur pourra aussi, de temps en temps, les pimenter d'un zeste d'imagination.

 

Alors laissez-vous embarquer pour retrouver vos fantasmes des plus légers aux plus... décoincées.

 

Signé : XX

Par histoires-decoincees
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