Romain jeune homme décoincé

Samedi 27 octobre 6 27 /10 /Oct 12:00

 

 

LES DEUX ENGINS SORTENT DES SLIPS

 

 

A ce signal, Romain souleva son slip et alla dégager son gros gourdin qu’il exhiba aussitôt. Il plaça le slip sous ses burnes ce qui leur donna une apparence encore plus imposante. Et inévitablement il branla son engin. Le mouvement était lent mais régulier et assuré. 

 

Paul se leva alors et, enfin, vint s’asseoir face à Romain. Leurs regards trahissaient une excitation intense et le vice à l’état brut. Les deux Apollon remarquèrent à peine le claquement des vitres provoqué par un train qui les croisait en sens inverse. Paul ôta son polo violet découvrant un torse magnifiquement dessiné par des années de sport, et une couverture de poils bruns qui parachevait une virilité irrésistible. 

 

Sans se concerter les deux hommes crachèrent en même temps dans leur main branleuse, et débutèrent un astiquage en règle. 

 

Les membres étaient superbes. Raides comme des matraques. Les glands gonflés étaient désormais parfaitement décalottés. On pouvait voir du liquide sortir régulièrement et lubrifier les tiges. 

 

L’excitation des deux hommes atteignait son comble. Chacun mâtait l’autre pour accompagner sa branle. Les visages étaient rouges. Un souffle court se mêlait à des râles à peine assourdis. Le mouvement s’accéléra. Puis Paul saisit le premier son manche avec ses deux mains. Il se mit alors à les baiser comme s’il baisait une chatte ou un cul, impossible à dire. Il regarda un bref instant Romain pour lui faire comprendre de le suivre. Ce que s’empressa de faire le jeune homme.

 

Et là, tous les deux, ensemble, synchronisés comme deux champions d’aviron ou comme deux frères, se préparaient au final. La pression montait en chacun, et chacun regardait régulièrement l’autre afin d’être sûr de ne pas jouir avant lui.

 

Puis un ultime regard complice les informa que l’autre était prêt à lâcher la sauce, ce qu’ils firent dans une parfaite coordination. Deux jets puissants, accompagnés de râles graves, arrosèrent d’abord les mentons. Puis l’épaule opposée à la main branleuse fut copieusement aspergée. 

 

Les jets étaient abondants, déposant à chaque expulsion un gros paquet de foutre. Ce foutre qui avait été si difficilement contenu depuis le début de ce voyage. Le foutre arrosa aussi les ventres avant de se tarir. Leurs deux queues, légèrement ramollies, se couchèrent très lentement sur leurs ventres haletants. 

 

Transpirants, soufflants, les deux hommes se regardèrent dans les yeux. Un grand sourire complice illumina les deux visages. Toujours en silence. Ce silence qui, finalement, leur avait si bien réussi. 

 

Quand il eut repris son souffle et que son gros manche s’était enfin allongé sur son ventre, Paul commença à se redresser doucement. 

 

Romain le suivit dans un mouvement brusque. Comme si c’était encore trop tôt pour lui de quitter cet obscène partenariat. Il se pencha vers son partenaire, et sa main ramassa méticuleusement les nombreux paquets de foutre qui s’étalaient sur le corps brun de Paul. Chaque fois que sa main ne pouvait plus en ramasser davantage, il l’approchait de sa bouche en fixant Paul du regard et dégustait la récolte.

 

Quand Romain eut fini son travail, Paul, enhardi par le vice sans borne du jeune homme, fit de même. Quand la main de Paul passait sur le ventre du beau gosse, celui-ci durcissait ses abdos de plaisir.

 

Le ramassage terminé, Paul enfila son polo avant de se lever toujours en silence. Il releva son pantalon, s’assura que l’ensemble retrouvait un ajustement parfaitement professionnel, et regagna le siège où l’attendait le reste de ses affaires. Il ajusta sa casquette, chargea sa sacoche et avant de repartir, regarda Romain. 

 

Les deux hommes échangèrent un sourire complice. Paul déposa sur le siège de Romain une carte de visite, lui adressa un dernier clin d’œil et regagna l’avant du train.

 

Romain ramassa la carte, se rhabilla et réalisa que le terminus n’était plus très loin. Les vacances démarraient, pleines de promesses de nouvelles aventures. 

 

Message de l'auteur :

 

J'espère que la lecture de ce "jeune homme décoincé" vous aura fait autant vibrer que, pour moi, son écriture. Je vous prépare d'autres histoires, au gré de mes fantasmes et de mes pulsions... selon le temps que me laissera mon travail pour écrire. En vous abonnant (gratuitement) à la newsletter vous serez informés de la prochaine publication dès sa mise en ligne.


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Mercredi 24 octobre 3 24 /10 /Oct 12:00

 

 

ROMAIN MASSA SON GROS PAQUET BIEN LOURD

 

 

Là commença un nouvel acte dans la comédie que Romain avait décidé de jouer. Alors que les intentions de Paul restaient indécelables et professionnelles, Romain considéra sans hésiter un seul instant que le fruit était mûr. Paul était revenu s’asseoir pile dans son champ de vision, face à lui, dans un train où les places isolées ne manquaient pas : Romain pouvait cueillir le fruit.

 

Feignant d’être seul au monde, Romain s’adonna à l’onanisme le plus débridé. Il palpa sensuellement son sac de burnes à travers le slip lourd. Sa main courut ensuite le long de son sabre. Plusieurs mouvements successifs illustraient la volonté d’atteindre la stimulation maximale et au bout, l’extase.

 

Déjà la pointe du manche laissait apercevoir une tache révélant qu’il mouillait ! D’abord réduite, la tache s’élargit rapidement. Le bougre était vraiment chaud ! Puis d’un geste ferme, légèrement précipité, il enleva son short. Il put alors écarter ses belles cuisses musclées et faire descendre sa main bien sous ses burnes, quasiment à la racine de sa verge. 

 

La tension du slip par son pieu qui n’en finissait pas de pousser le tissu souleva celui-ci au niveau des couilles que l’on commençait à apercevoir. 

 

Pendant ce temps, dans la rangée d’en face, en sens opposé à Romain, Paul jouait à l’homme absorbé. 

 

Pourtant dans son beau pantalon officiel de la SNCF, déjà la pression montait. Lui aussi avait un paquet lourd. Et une forme caractéristique de l’excitation se dessinait peu à peu sous le tissu impeccable. 

 

Romain compléta le massage de ses roustons par de légers coups de bassin. Sa main droite quitta son gros paquet pour disparaître sous le Tshirt. Il se caressa ostensiblement le torse. Puis il titilla la pointe de ses seins, avant de repartir vers son chibre qui l’attendait, tendu comme un bambou. 


Il se redressa un instant pour enlever d’un geste vif le Tshirt qu’il jeta vigoureusement sur le siège d’en face. Là Paul n’y tint plus. Il leva enfin ses yeux et tourna son regard vers Romain pour contempler sans vergogne le spectacle que lui offrait le jeune étalon. 

 

Romain sentit le changement d’attitude Paul. Un coup d’œil furtif, que Paul remarqua,  lui permit de vérifier que désormais le jeu changeait de nature : ils étaient vraiment, clairement, deux à jouer. 

 

Romain vit Paul s’enfoncer dans son siège et écarter les jambes. Là aussi, un manche superbe se devinait sous le pantalon. 

 

 

      A suivre...

 

Le prochain épisode bientôt, épisode final : les deux engins sortent des slips.

 

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L’auteur lira attentivement toutes les remarques ou commentaires concernant ses histoires. Les correspondances privées peuvent lui être adressées à  :   histoires.decoincees@gmx.fr

 


 

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Dimanche 21 octobre 7 21 /10 /Oct 12:00

 

 

DEUXIEME CHOC POUR ROMAIN

 

 

Romain se trouva presque sonné par la déclaration de Paul qu’il voyait déjà s’éloigner vers le fond du wagon. « Quoi c’est tout ??!! » pensa le jeune homme. Romain n’arrivait pas à réaliser : rien ? il n’allait rien payé ? ni la majoration bien sûr ? et le billet en plus ? gratos ??!! offerts ??!!

 

Mais coup de théâtre ! Paul à peine disparu, il re-fit son apparition au bout du wagon. Romain était définitivement désarçonné. Il se laissa tomber dans son fauteuil, avachi. Quoi qu’il se passe, il verrait bien. Il était décidé à se laisser porter par les événements. 


Pendant ce temps Paul avait traversé à grandes enjambées, assurées et viriles, le wagon… et vint s’asseoir dans la rangée opposée à celle de Paul. Symétriquement au couloir central. Le fauteuil qu’il choisit était orienté vers Romain. Cependant Paul agit comme s’il ne voyait pas ce si-désirable étalon. 


Il posa sa sacoche sur le siège latéral, ôta sa casquette pour la déposer avec soin sur le fauteuil adjacent. Et attendit sans regarder davantage le beau gosse qui s’exhibait devant lui. Romain se sentit saisi par une nouvelle pulsion de vice. Le vice à l’état brut. Venu du ventre, du bas-ventre. Un vice mêlé d’un culot. Un culot sans borne.


Ce jeune lubrique reprit sa pose obscène sur son fauteuil. Les jambes écartées ; le regard explicitement orienté vers son corps qu’il offrait aux pulsions de son voisin.


Puis sa main droite, brunie par le soleil, au poignet fort, parsemée de poils bruns, se posa sur son ventre. Sans attendre davantage, Romain la fit descendre vers son paquet. Oui son sac à couilles. Lourd. Il baissa sans état d’âme son short. Son slip blanc apparut soudain. Gonflé. Sublimement et fièrement gonflé.  Puis Romain commença à masser la bosse de son slip. 

 

 

      A suivre...

 

 

Le prochain épisode bientôt : Romain massa son gros paquet bien lourd.

 

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Mercredi 17 octobre 3 17 /10 /Oct 12:00

 

 

LE CONTROLE DE LA SITUATION BASCULE DU COTE DE PAUL

 

 

« Pouvez-vous me montrer votre billet de TGV ? » demanda Paul sur un ton qui laissait suggérer un léger soupçon sur la véracité de l’histoire de Romain. Pendant ce temps il avait quitté le regard de Romain pour balayer alternativement son corps à demi dénudé et son livret de procédures. Quand bien même il connaissait par cœur la réponse à ce genre de situations.

 

La demande de Paul décontenança légèrement Romain. « Quoi, il veut des preuves ?! » se demanda-t-il intérieurement. Romain remarqua surtout son trouble interne de constater que son charme habituel, et surtout sa mise en scène si inédite, ne lui permettait pas d’aboutir immédiatement à une dispense de majoration.

 

Romain se leva lentement, pivotât pour tourner le dos à Paul et fouiller dans les poches de son sac à dos perché sur le porte-bagage. La manœuvre régala Paul. Il pouvait regarder le mouvement de ce corps sculpté qui s’allongeait pour atteindre le porte-bagage. Les fesses et la croupe du jeune homme étaient magnifiques. Rebondies, fermes. La raie des fesses, prometteuse, alléchante, s’était légèrement découverte par le slip pendant la montée vers le porte-bagage. 

 

Paul savourait. Il était excité de tenir cette proie sous le petit pouvoir administratif que lui offrait son métier. Il savait surtout à quel point la perspective des majorations était désagréable pour tous les clients aussi modiques soient-elles en réalité. 

 

Paul fouillât son sac, fit durer un peu sa recherche (car il savait parfaitement où il avait rangé ce fichu billet), espérant que cette autre perspective sur son corps pourrait créer quelque trouble utile chez l’homme en uniforme. Finalement il trouva son billet, l’extirpa de la poche, se tourna vers Paul avec la même recherche de sensualité et de provocation et lui tendit.

 

Deux joueurs étaient en présence. Et bien malin aurait été le spectateur qui aurait pu proclamer lequel des deux était le meilleur. Séducteurs, dominateurs, vicieux, amateurs secrets des plus obscènes audaces : ils étaient faits pour se rencontrer. 

 

Paul déplia méthodiquement le billet froissé, fit mine de le détailler. Pendant ce temps Romain s’était rassis et tentait de retrouver une posture aussi percutante que la première.

Paul lança : « vous n’aviez déjà pas votre billet quand vous êtes monté dans le TGV. Là aussi vous avez payé la majoration ? »

 

Romain contint un agacement et répliqua : « oui, je vous ai dit que je me suis décidé au dernier moment pour ce voyage et que je suis monté in extremis dans le TGV ».

 

Paul remarqua le trouble mêlé d’inquiétude qui montait chez ce jeune déluré. Alors que la contrariété faisait débander Romain, la certitude d’avoir pris la main sur le jeune homme, fit apparaître une forme sur le haut du pantalon de Paul. Cette forme ne laissait aucun doute sur l’effet que lui faisait la situation : le gourdin de Paul commençait à gonfler. Il ne permettait pas encore d’apprécier toute la beauté de l’engin quand il est totalement déployé. Mais le moule qui surgissait du pantalon parfaitement ajusté à son bassin puissant, aurait été repéré par n’importe qui s’il y avait eu quelqu’un d’autre dans ce wagon.

 

Seul Romain ne le remarqua pas tant il était décontenancé par les vérifications opérées par Paul. Paul qui en rajoutait. Avec une délectation qu’il contenait avec peine. Il rendit son billet à Paul avec une forme de désintérêt pour ce billet froissé. Il dévisagea Romain de haut en bas, et déclara sans le regarder : « bon c’est bon pour vous mais éviter quand même ce genre de situation ». Puis Paul tourna les talons et parti.

 

      A suivre...

 

 

Le prochain épisode bientôt : Deuxième choc pour Romain.

 

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Dimanche 14 octobre 7 14 /10 /Oct 12:00

 

 

SI OBSCENE A 20 ANS

 

 

La réponse viendra vite car déjà il entend la porte de séparation au bout du wagon s’ouvrir. Vu le peu de voyageurs qu’il a aperçu dans ce train, Romain sait déjà qu’il ne peut s’agir que de Paul. Cette conclusion-réflexe lui provoque un surcroît d’érection. Volontairement il laisse sa main gauche dans sa poche pétrir lentement son membre. Il reprend sa pose rêveuse face à la campagne. Un machiniste invisible frappe les trois coups : la pièce peut commencer. 

 

Le visage de Paul ne tarde effectivement pas à apparaître avant de se planter devant Romain qui fait mine de n’avoir pas remarqué la présence puissante et sensuelle de Paul. En découvrant le jeune homme alanguit sur cette vieille banquette, Paul réussit à peine à retenir un mouvement de surprise et d’excitation. En une fraction de seconde, il est accroché. Il le sait, il le sent. L’affaire s’annonce peut-être plus compliquée qu’il ne l’avait imaginée. Professionnel, Paul se ressaisit mais il sent que sa journée à basculer. Qu’un je-ne-sais-quoi rend tout possible dans ce vieux train désert. 

 

La mise en scène de Romain est parfaite : l’air rêveur et absent, le corps nonchalamment affalé dans le fauteuil ; les biceps et le bas-ventre vicieusement découverts. Montrant tout mais ne montrant rien tellement ils suggèrent. 

 

Profitant de l’air absent de Romain, Paul en profite pour le détailler davantage. Pour tous les deux, le temps s’est déjà arrêté. Minutes, secondes, fractions de secondes. Ni Paul ni Romain n’ont désormais la notion du temps. 

 

Le regard de Paul descend le long des abdominaux du jeune homme ; suit le filet de poils jusqu’à la touffe brune qui émerge du haut du slip… et soudain s’arrête. Presque interdit. Hésitant entre la suffocation et le rire admiratif. Paul peine à y croire mais c’est bien ça : le chibre. Tendu. Caché certes sous le slip et le short, mais moulant si parfaitement le tissu sous l’effet de l’érection que c’est comme s’il était exposé à l’air librement.  Superbe, ferme, fier, revendiquant presque son érection.

 

Puis, presqu’immédiatement, Paul remarque la main gauche de Romain. Cette main glissée dans le short et dont il voit clairement le mouvement lent et régulier de pétrissage sur le gland. Oui Paul suffoque presque. D’admiration, d’envie, de rire face à une surprise inimaginable qui lui serait faite. Lui qui d’habitude serait celui qui provoquerait la suffocation, change de rôle. Cela le surprend mais il a envie d’essayer. Cette perspective le régale.

 

Puis Paul ose saluer Romain d’un très professionnel  « bonjour Monsieur ». Metteur en scène de toute cette pièce, Romain pousse l’acteur qu’il est aussi : il fait celui qui n’entend pas ; il affecte celui qui continue à rêver. Tout en malaxant d’une manière qui devient impudente sa queue. Paul hésite, essaie de garder une posture professionnelle, mais il sent qu’il bascule. Vers quoi ? il ne le sait pas encore. C’est vicieux, dangereux, gênant, perturbant. Mais il aime cette impression. 

 

Au faîte de son talent de comédien, Romain feint de remarquer la présence de Paul. Il en profite pour lui adresser ce grand, beau, large, éclatant sourire dont il connaît si bien les effets. Puis Romain sort sa main de la poche de son short pour s’étirer, dégageant un peu plus du short,  le slip et son merveilleux contenu.

 

 « Re-bonjour Monsieur » lance Romain dans un bâillement dont il prend soin de détailler chaque mouvement. 

 

Puis les deux hommes se fixent à nouveau dans les yeux. Sans considération pour le temps qui s’écoule. Pendant que Paul goûte son basculement, Romain réalise que sa satanée majoration de billet n’a peut-être plus la même importance. 

 

Patient, audacieux, vicieux, il se tait. Il sait que l’initiative doit maintenant venir de Paul. Cette attente dont chaque seconde supplémentaire ressemble à une audace considérable vers il-ne-sait-quel-objectif. Il note maintenant surtout qu’il s’approche d’une porte intérieure. Oui comme une porte à l’intérieur de lui. C’est la porte derrière laquelle se cachent encore –pour combien de temps ?-  ses désirs encore inavoués. Cette porte est en train de s’ouvrir.  

 

Paul prend effectivement l’initiative.  Feignant de ne rien remarquer de la posture pour le moins inhabituelle tant elle est lascive, de ce jeune voyageur, il ouvre le 2ème acte de cette comédie.

« Alors , vous pouvez me rappeler votre problème de billet ? » lâche-t-il en faisant semblant de s’intéresser à son livret de procédures.

 

« oui, j’ai décidé mon voyage au dernier moment. Je suis monté dans le TGV in extremis et je pensais acheter le billet pendant ma correspondance à St Raphael. Mais avec le retard du TGV…». Romain s’interrompit et abaissât ses belles épaules pour souligner la fatalité qui le poursuivait.

 

Paul se sentait désormais pleinement joueur. Il est vrai qu’à partir de ce moment Romain n’était plus totalement metteur en scène de la pièce : il y avait maintenant deux auteurs. Et jouer pour Paul c’était faire mariner un peu ce bel Apollon si audacieux, si inattendu dans ce train bringuebalant vers la moyenne montagne.

 

A suivre...

 

 

Le prochain épisode bientôt : le contrôle de la situation bascule du côté de Paul.

 

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